Les membres de l’Association des Victimes, de Répressions et des Crimes de Hissène Habré ont organisé un sit-in devant leur siège le 08 juin 2021 pour exiger l’exécution des décisions de la justice.
Sur les pancartes, on peut lire entre autre, nous sommes en train de tous mourir, l’Etat tchadien doit respecter la décision de justice, non exécution des décisions de la justice, une deuxième torture pour les victimes.
Les victimes de Hissène Habré attendent le dédommagement depuis six ans pour le procès de N’Djamena et cinq ans pour celui de Dakar. Malgré leur vulnérabilité, les autorités font la sourde oreille. Pourtant beaucoup de victimes sont en train de mourir, d’autres sont devenues grabataires. Chaque jour qui passe est une torture de plus, disent-elles.
L’Etat tchadien a l’obligation d’exécuter la décision de justice. Car Habré a utilisé l’appareil de l’Etat pour massacrer, torturer et faire disparaître des familles tout entière.
Le Tchad a ratifié plusieurs conventions relatives à la protection des droits humains. A cet effet, il a aussi l’obligation de dédommager les victimes de Hissène Habré. Sinon il n’y a de raison de parler de l’Etat de droit au Tchad.
La Rédaction
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