L’ATPDH forme les marabouts en droits de l’homme

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L’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme (ATPDH) a organisé du 24 au 25 septembre 2019 une formation à l’attention des marabouts des écoles coraniques. Seize marabouts venus d’Abéché, Mongo, Bol, Sarh, Moundou, Bongor et N’Djamena y ont pris part.

L’ouverture de cette formation a été présidée par le Vice-président de l’ATPDH M. Mahamat Bodingar. Dans son mot de bienvenue, le Vice-président a indiqué que cette formation s’inscrit dans le cadre des activités de l’association. Il a aussi exhorté les participants à prendre activement part aux débats afin de traduire dans les faits les connaissances acquises dans leur lieu respectif.

Après le discours d’ouverture du Vice-président, le Chargé de programmes de l’ATPDH Marc Mekon Yondoloum a fait une présentation sur l’ATPDH, sa vision, ses objectifs et ses activités. Ensuite, le Secrétaire exécutif de l’ATPDH, M. Mahamat Djibrine Bichara a abordé les différents thèmes avec les participants. Dans son intervention le S.E a utilisé la méthode participative. Laquelle méthode a été appréciée par les participants. Après ce thème, les participants ont été repartis en trois groupes pour un travail en atelier.

Le 2ème jour a été consacré aux activités pratiques. Les participants ont profité pour échanger de leurs expériences et des difficultés qu’ils rencontrent dans l’installation des centres d’alphabétisation au sein des écoles coraniques. Le problème commun à tous les enseignants des écoles coraniques sont d’ordres structurels, matériels et financiers.

Il ressort de cet atelier des résolutions qui sont entre autres, la création de l’association des enseignants des écoles coraniques, la construction des salles de classe répondant aux normes et le recrutement des enseignants pour d’autres disciplines.

Il ya aussi le manque de structure d’accueil répondant aux normes des écoles modernes. Le SE leur a prodigué de conseil d’enseigner d’autres disciplines tels que le français, l’anglais, les mathématiques et bien d’autres afin que l’enfant puisse avoir un emploi à la fin de sa formation. Pour ce faire, les fondateurs des écoles coraniques doivent recruter des enseignants, établir un budget et les parents doivent aussi payer les frais de scolarité afin de mettre fin à la mendicité et à la divagation des enfants dans les rues et marchés.

Après ces échanges, les participants ont pris des résolutions et formulé des recommandations à l’endroit de l’ATPDH, des ONGs et du gouvernement.

A la fin de la formation, l’ATPDH a remis des attestations aux participants.

Bakari Oumarou

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