L’ATPDH échange avec les Femmes vendeuses de poisson

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La commission Droits de la Femme (CDF)  de l’ATPDH a organisé une causerie éducative avec les organisations des femmes vendeuses de poisson ce vendredi 22 novembre 2019. La causerie a eu lieu au sein du Collège évangélique (la bibliothèque) situé au quartier Moursal dans le 6ème arrondissement municipal de N’Djamena. Le thème de la causerie portait sur: « la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Charte africaine des droits de l’homme et du peuple ». La Causerie a été animée par Me Morembaye Rose, avocate au barreau du Tchad.

Le responsable de l’activité de la CDF, M. Hissein Abdoulaye a souhaité la bienvenue aux participants et les a invités à échanger avec l’animatrice en toute liberté. Il a ensuite exhorté les participants à partager les connaissances qu’ils auront acquises avec leurs entourage afin que l’on puisse faire triompher et promouvoir  les droits humains et en particulier ceux de la femme.

D’entrée de jeu, Me Rose a défini la discrimination comme toute distinction, exclusion en préférence fondée sur la race, la religion, le sexe, l’opinion politique, l’ascendance nationale ou l’origine sociale qui a pour effet de détruire ou d’altérer l’égalité de chance ou de traitement et en matière d’emploi ou de profession.

Les femmes, faisant partie des personnes vulnérables, subissent partout où elles se trouvent toutes formes de discrimination. Suite à cette situation déplorable, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté le 18 septembre 1979 la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Le Tchad, étant membre de l’ONU, a ratifié cette convention en juin 1985 mais son entrée en vigueur s’est concrétisée le 3 septembre 1991.

L’oratrice a cité quelques articles des textes nationaux qui consacrent les droits à la Femme. Comme tout être humain, la femme a le droit de jouir de sa dignité, le droit de disposer de son corps, Elle a le droit de conserver son nom,  le droit à l’emploi et l’héritage. Ainsi, l’oratrice à citer en exemple l’Ordonnance N°12/PR/2018 du 22 Mai 2018 portant la parité dans les fonctions nominatives et électorales dans la République du Tchad, un quota de 30% est accordé aux femmes dans toutes les fonctions nominatives. Il est ressorti dans le dernier et l’unique alinéa de l’article 2 que ‘’le quota doit évoluer progressivement vers la parité’’.

La femme a droit aussi à l’héritage. Elle ne doit ni être soumise au lévirat ni au sororal.

Au cours du débat, les participants ont débattu des problèmes qui font partie de leur quotidien, notamment le divorce, la pension alimentaire, la garde d’enfants en cas de divorce…

A la fin de l’activité, Mme NDergué Agnès, présidente de la Commission Droits de la Femme a remercié et souhaité bon retour à tous les participants dans leur famille respective.

Vingt-cinq (25) personnes ont pris part à cette causerie éducative.

Mahamat Saleh

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