La zone sahélienne a reçu une quantité importante de précipitations cette année. Du Sénégal au Soudan, du Burkina Faso au Tchad en passant par le Niger, les eaux de pluie ont fait des dizaines de victimes. Au Tchad, particulièrement à N’Djamena, la capitale, les eaux de pluie ont contraint certains habitants à abandonner leur domicile pour trouver abri dans des écoles et ailleurs.
N’Djamena, comme la plus part des capitales des pays sahéliens, est confronté à l’inondation. Des pluies torrentielles se sont abattues, faisant des centaines de sans abris. De Toukra à Goudji, plusieurs maisons se sont écroulées. Les rues et les ruelles sont devenues impraticables. L’axe rond point du 10 octobre-Dembé est devenu une mare. A Walia et Toukra dans le 9ème arrondissement, beaucoup d’habitants ont abandonné leur domicile pour trouver refuge au Lycée de Walia. Le quartier Chagoua, N’Djari, Boutalbagar et Ambatta ne sont pas épargnés de cette catastrophe. En effet, d’énormes dégâts ont été enregistrées dans la capitale. Des habitations ont été englouties. Si les maisons étaient submergées à cause de la quantité d’eau tombée sur la ville de N’Djamena et ses environ, il faut noter que certaines habitations sont construites sur des terrains à risque. Il est de la responsabilité du gouvernement de protéger sa population par un plan d’urbanisation qui prend en compte les besoins des habitants. Aussi, il est du devoir de la population de respecter les plans d’urbanisation de la ville et de ne pas occuper anarchiquement des espaces supposés à risque.
La Rédaction
Laisser un commentaire