ABOU MOUSSA Al-ASHARI, une école coranique pleine de projets

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L’école coranique Abou Moussa Al-Shari, située au quartier Dembé, dans le 7ème arrondissement municipal de N’Djamena, dispense non seulement du Saint Coran, mais aussi plusieurs autres disciplines notamment, le français, l’anglais, les mathématiques…

Le fondateur de cette école M. Oumar Sanda est un homme ambitieux. Au-delà de l’enseignement religieux, il veut faire de son école, une école moderne respectueuse des droits de l’homme. Ses projets d’avenir sont entre autres, créer un centre d’apprentissage tel que la menuiserie, la soudure, l’électricité et la plomberie. Au cours de notre entretien avec M. Oumar Sanda, l’homme a beaucoup de choses en tête. Ce qui lui tient le plus à cœur, c’est améliorer les conditions de travail des apprenants. Créée en 2011, l’école compte 550 élèves dont plus de 90 sont internés. Ces enfants sont venus principalement hors de N’Djamena. C’est pourquoi ils sont tous logés au sein de l’établissement. Les parents l’aident à prendre en charge les enfants qui sont logés. Mais leur contribution reste modeste, affirme-t-il. « Les parents nous aident à la prise en charge de ces enfants, mais cette aide reste insignifiante par rapport au besoin des enfants. Nous ne recevons aucune aide de l’extérieur pour leur prise en charge. C’est grâce à l’ATPDH que nous sommes en train de transformer notre école. Nous louons vraiment l’effort de l’ATPDH. C’est sur le conseil de l’ATPDH que nous avons intégré d’autres matières dans notre école pour offrir plus d’opportunités aux enfants. L’ATPDH nous forme sur les notions en droits de l’homme et plus particulièrement la Convention relative aux droits de l’Enfant (CDE). Nous avons bénéficié aussi de l’ATPDH, des techniques d’encadrement (pédagogique) puis de conseils et d’orientations qui nous ont permis de réussir la transition d’une école coranique classique à une école coranique moderne ». M. Oumar Sanda veut faire de son école coranique, une école moderne au même titre que les écoles publiques mais il est limité par les moyens. « Nous demandons aux bonnes volontés de nous venir en aide afin que nous puissions transformer cette école en un centre de formation digne de nom. Nous ne voulons pas seulement limiter notre travail à la formation dogmatique, mais nous voulons aussi que ces enfants puissent compléter leur apprentissage avec d’autres connaissances dans le domaine scientifique ou littéraire et être en mesure de mener une activité professionnelle ». Il cherche désespérément des partenaires mais ne sait comment faire pour en trouver. « Nous ne savons comment faire pour trouver un partenaire financier. Le seul partenaire technique que nous avons est l’ATPDH qui est une association des droits de l’Homme. L’ATPDH nous aide à promouvoir et à respecter les droits de l’homme. Grâce à l’ATPDH beaucoup de maîtres des écoles coraniques s’intéressent à la question des droits de l’homme.

Nous voulons que d’autres organisations nationales, internationales, voire même l’Etat tchadien nous viennent en aide afin de réaliser ce qui nous tient à cœur : faire de notre école, une école professionnelle ».

Mahamat Ngardom

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