Tchad, un no man’s land

Ces cinq derniers mois, les Tchadiens font face à une recrudescence de l’insécurité. Les vols à mains armées, les viols, les assassinats font partie du quotidien des citoyens lambda. Le cas le plus illustratif est celui d’une jeune élève du lycée de Walia, assassinée dans la nuit du mercredi 30 avril au jeudi 1er mai, non loin du bar Dangote à Walia Goumna. La jeune dame, âgée de 18 ans portait une grossesse.

Aujourd’hui, du sud au nord, de l’est à l’ouest, personne ne se sent en sécurité, même à son domicile. Chaque citoyen vit la peur au ventre. Le jeudi 1er mai, un homme a été assassiné en plein jour, dans sa boutique à Amsinéné. Criblé des balles, ce boutiquier a succombé à ses blessures.

L’on constate que la vie humaine est banalisée ces derniers temps. Oter la vie à son compatriote est devenu pour certains Tchadiens chose facile, Pourtant tout le monde se dit croyant dans ce pays.

Pourtant tout le monde se dit croyant dans ce pays. Faut-il rappeler tous les livres saints interdisent le crime.

La question que l’on doit se poser est-il possible restaurer la peine de mort afin de contraindre les criminels à abandonner leurs actes macabres ? Comment certains Tchadiens sont -ils devenus aussi violent qu’on le pense ?

Que doit-on faire pour répondre à cette violence ?

De toute manière, il est urgent pour le gouvernement tchadien de prendre ses responsabilités afin d’assurer la protection de la population et ses biens. Cette responsabilité passe par l’application de la loi dans toute sa rigueur sans complaisance.

 

La Rédaction

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