L’ATPDH sensibilise les élèves sur leurs droits

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En prélude à la journée internationale de la Femme, l’Association Tchadienne pour la Promotion et la défense des Droits de l’Homme (ATPDH), à travers la Commission Droits de la Femme (CDF), a organisé le samedi 5 mars 2022, une causerie éducative au lycée d’Amtoukouï, dans le 7 ème  arrondissement municipal de N’Djamena.

Thème : « Convention relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme, et au Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatifs aux droit de la Femme ».

La causerie éducative a été animée par M. Mekon Yodonloum Marc, le responsable de programmes à l’ATPDH. D’entrée de jeu, l’intervenant a demandé aux participantes que signifie l’égalité entre l’homme et la femme? Quelques participantes ont essayé d’apporter de réponses à cette question. Alors, l’orateur a pris la parole pour indiquer que quand on parle de l’égalité entre l’homme et la femme en droit, cela ne signifie guère que la Femme doit occuper la seconde place, derrière l’homme. Ainsi l’orateur a cité l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 qui stipule que : « tous êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de conscience et de raison et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

En effet, le droit confère les mêmes chances de réussite à l’homme et à la femme. De nos jours, la question des droits de la femme se pose avec acuité. Certaines personnes considèrent les femmes comme des êtres humains inférieurs aux hommes. Pourtant, les femmes ont les mêmes capacités que les hommes. L’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme sensibilise les femmes et les filles sur leurs droits depuis plusieurs années. Cette sensibilisation se fait à travers les causeries éducatives, la formation et la rencontre avec les leaders religieux et les autorités administratives et traditionnelles.

La rencontre des élèves du CEG N°1 et 2 du lycée d’Amtoukouï s’inscrit dans ce cadre.

Après la communication de l’orateur,  plusieurs élèves ont témoigné de la situation dans laquelle elles vivent. Les filles affirment qu’elles sont souvent incomprises par les parents. Elles ont aussi rélèvé les garçons ont plus de droits qu’elles. Elles déplorent aussi le comportent de leurs frères qui refusent de les aider dans les tâches ménagères.

Vingt-sept filles ont pris part à cette causerie éducative.

Serge Toidom

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