L’ATPDH promeut les droits de la Femme à Ambatta

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La commission Droits de la Femme (CDF)  de l’ATPDH a organisé une causerie éducative avec le groupement féminin « Shalom » le dimanche 14 octobre 2018 au quartier Ambatta dans le 7ème arrondissement municipal de N’Djamena. Thème : « la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Charte africaine des droits de l’homme et du peuple ». La Causerie a été animée par Me Diane Sobmeka Pofinet, avocate au barreau du Tchad.

Le responsable de l’activité de la CDF, M. Hissein Abdoulaye a souhaité la bienvenue aux participants et les a invités à échanger avec l’oratrice sur les expériences du quotidien. Il a ensuite exhorté les participants à partager les connaissances qu’ils auront acquises avec les proches afin que l’on puisse faire triompher les idéaux des droits humains.

D’entrée de jeu, Me Diane Sobmeka Pofinet a indiqué que selon les termes de lexique juridique, la discrimination se définit comme toute distinction, exclusion en préférence fondée sur la race, la religion, le sexe, l’opinion politique, l’ascendance nationale ou l’origine sociale qui a pour effet de détruire ou d’altérer l’égalité de chance ou de traitement et en matière d’emploi ou de profession.

Les femmes, faisant partie des personnes vulnérables, subissent partout où elles se trouvent toutes formes de discrimination. Suite à cette situation déplorable, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté le 18 septembre 1979 la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Le Tchad, étant membre de l’ONU, a ratifié cette convention en juin 1985 mais son entrée en vigueur s’est concrétisée le 3 septembre 1991 grâce aux trente années de travail de l’observatoire  sur la condition de vie des femmes.

L’oratrice a cité quelques articles des textes nationaux qui consacrent les droits à la Femme. Comme tout être humain, la femme a le droit de sa dignité, le droit de disposer de son corps. Elle a le droit de conserver son nom,  le droit à l’emploi. Ainsi, l’oratrice a cité en exemple l’ordonnance N°12/PR/2018 du 22 Mai 2018 portant la parité dans les fonctions nominatives et électorales en République du Tchad, un quota de 30% est accordé aux femmes dans toutes les fonctions nominatives. Il est ressorti dans le dernier et l’unique alinéa de l’article 2 que ‘’le quota doit évoluer progressivement vers la parité’’.

Mahamat Saleh 

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